Ministère de la Justice reçoit en son cabinet la nouvelle Ambassadrice de la République Française.

Le Ministre de la Justice et des Affaires Pénitentiaires chargé des Droits de l’Homme M. Ali Hassan Bahdon a accordé le 5 novembre 2022 une audience dans son bureau à la nouvelle ambassadrice de la République Française, son Excellence Mme Dana Purcarescu, qui a présenté ses lettres de créance au Président de la République de Djibouti, le 20 octobre 2022.
Après les salutations protocolaires, l’ambassadrice a salué la stabilité de la République de Djibouti, dans une région marquée par les violences et les conflits.
Accompagnée par son conseiller de Coopération et d’Action Culturelle M. Stephane Gallet, Mme Dana Purcarescu, a discuté avec le Ministre sur les principaux domaines de coopération entre la République Française et la République de Djibouti surtout des aspects relevant de la compétence du Ministère de la Justice et des Affaires Pénitentiaires chargé des Droits de l’Homme.
Le Ministre de la Justice et l’ambassadrice ont évoqué la formation des magistrats et la contribution d’Expertise France dans la formation des magistrats djiboutiens suivant leur formation initiale à l’ENEJ (Ecole Nationale des Etudes Judiciaires).
Les deux hauts responsables ont aussi parlé des prisons et de la surpopulation de celles-ci, aussi bien en France qu’à Djibouti. Le Ministre a mentionné la construction d’une nouvelle prison répondant aux normes et standards internationaux. La réinsertion sociale des détenus sera une priorité, la necessité de mettre en place des peines alternatives à la détention, pour désengorger les prisons, a été aussi évoquée.
Le Ministre de la Justice et l’ambassadrice de France ont tous les deux reconnu l’importance de renforcer l’entraide judiciaire pour lutter contre des fléaux tels que le trafic des drogues ou la migration illicite.
.Ils ont aussi parlé de la position géographique de Djibouti, sa stabilité, la création de la zone france qui sont autant des facteurs favorables pour l’investissement. Il est vrai que le cout de l’electricité de Djibouti et le prix du haut debit internet sont un frein aux investissements.